L'idée d'aller en Namibie m'était venue très tôt après le départ de notre fils...À part les affaires qui normalement doivent être réglées à la fin d'une année, il fallait trouver la date et la durée de notre séjour là-bas. Déjà en novembre j'ai commencé à résoudre le problème des chaussures. Mes chaussures de montagne, achetées il y a longtemps et jamais portées m'ont fait mal dès le premier moment. Suivant le conseil d‘une vendeuse sympa j'ai acheté une paire de chaussures de trekking en cuir de yak du Nepal. Chez un expert en orthopédie on a pris les mesures électroniques de mes pieds pour fabriquer les semelles. Il me restait un mois pour m'adapter aux chaussures avec les semelles. Cela a très bien fonctionné. Il a fallu aussi consulter plusieurs médecins pour vérifier que j'étais parfaitement préparée pour un si long voyage et séjour dans un pays d'extrêmes comme la Namibie.
Après une nuit blanche passée dans l'avion pendant plus de dix heures, Windhoek, la capitale de la Namibie nous a accueillis. Située à une altitude de 1700 mètres et encerclée de montagnes, Windhoek s'est présentée de façon très agitée, vivante, avec beaucoup de circulation. Les rues dans les banlieues montent et descendent brusquement. Les maisons et les propriétés sont cachés derrière de hauts murs armés de fils électriques et de fil de fer barbelé. Quand on fait une randonnée, l'aboiement des nombreux chiens vous accompagne.
Après quelques jours pour nous adapter au climat, à la chaleur et à l'environnement, nous sommes partis pour effectuer notre premier voyage. Il faut expliquer qu'on a fait beaucoup de préparations pour organiser à l'aide de l'Internet les endroits où loger, de réflexions sur la longueur des étapes, la situation avec les stations d'essence pour acheter les provisions etc. En plus, suivant les chutes de pluie et les inondations, ce serait bien possible que quelques routes soient fermées.
Équipés de plusieurs cartes géographiques, de cartes routières, de livres sur la Namibie, de matériel en cas de panne, de bidons d'essence remplis à ras, de plusieurs carafes d'eau de 5 litres et de la nourriture spéciale longue durée (pain à base de fruits et des noisettes et des biscuits au beurre épicés), tous les deux ma specialité, que j'avais faits avant notre départ en décembre, et la spécialité de la Namibie, le Biltong – c'est de la viande séchée, salée et bien épicée, - du vin rouge et blanc, et avec les vêtements en coton de safari nous avons quitté Windhoek vers le sud.
Une seule route, l'autoroute B1, bitumée, nous a guidés pour environ 500 km vers le sud. On voit un paysage totalement plat, traverse les montagnes sauvages proches, les chaînes de montagnes à une distance infinie et tout ça sans aucun signe de population, pas de maisons, pas de villes, pas de villages, rien, absolument rien. On se sent tout seuls sur la planète. De temps en temps, un camion ou une voiture s'approche, à peu près un camion tous les 100 kilomètres.
Après des centaines de kilomètres nous sommes arrivés à la première station d'intérêt, le Quiver Tree Forest et Giants' Playground. Le quiver tree, Aloe dichotoma, Kokerboom, est un arbre qui pousse sur les roches de fer dans cette région, le tronc presque blanc, dont les branches étaient utilisées comme étuis = quiver, pour les flèches des indigènes. Et
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Text: all rights reserved by Ursula Irma Scholz
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Editing: Sylvaine E., Munich / Monique C., Munich
Translation: Ursula Irma Scholz
Publication Date: 07-14-2013
ISBN: 978-3-7309-3716-7
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